lundi 1 septembre 2008
Egine, Marie-Noelle et Hélène...
Salut à tous,
Hé bien, voila plus de 15 jours que le scribe a laissé tombé son stylet électronique, et vous tous aussi par la même occasion… faut dire qu’il était, et Sylvie également, très occupé par ailleurs… réception de Marie-Noelle, ma petite sœur, et d’Hélène, une amie, oblige !
Rendez-vous donné à Egine, la première île au Sud d’Athènes. Elles sont arrivées, pimpantes et rose pâle, de l’hydrofoil climatisé, (genre de gros insecte qui glisse sur l’eau à toute vitesse, sur des sortes de skis), vers 15h, en plein cagnard ! Il a fallu les ravitailler rapidement en eau fraîche, mais elles ont vaillamment supporté le dépaysement, la chaleur, et la rusticité de la vie à bord ! Mais ça valait le coup. Egine est un petit port bien joli, et le temple d’Aphaia, visité early in the morning, une merveille !
Et nous avons refait avec elles le trajet découvert avec vous la dernière fois, en sens inverse (évidemment !)
Donc re-Poros, avec un vent favorable, et un dîner fort sympa dans la taverna de Liz, charmante anglaise mariée à un grec tout sourire et surtout excellent cuistot. Une bonne moussaka, quand c’est bon, c’est vraiment bon !
Re Hydra, aussi beau que la première fois, mais cette fois beaucoup plus sportif ! Nous gravîmes, en effet, dès l’aube, un sentier muletier bien raide, pour atteindre le monastère du prophète Elie, à 500m d’altitude : vue imprenable grandiose, sérénité en sus !
Re-Hermioni, re-taverna, re-sympa.
Re-Spetsies… Marie-Noëlle et Hélène ont l’air bien contentes et nous, qu’elles le soient ! Re-Khoilada, la baie des Tortues… et MN en a compté une dizaine ! Re-taverna (ah, on n’a pas arrêté de bouffer !), petite taverna sans menu, on va dans la cuisine choisir dans les casseroles, et on nous en apporte bien plus que commandé, on n’arrive pas à finir, gavés de fritures, de calamars, de mézés ! et sans « addition »… 15 euros par personne… tout compris… invérifiable et somme toute royal !
Re-Nauplie, mais là, le grand jeu. Location d’une voiture et un matin à l’aube (toujours !) Epidaure et son théâtre pour nous tous seuls ! Grand moment !
Et autour, le sanctuaire d’Esculape… premier dispensaire inventé par l’homme pour soigner son semblable ! Et, dans la foulée, Mycènes, l’orgueilleuse cité d’Agamemnon (vous savez, le chef de la coalition grecque qui part venger l’honneur de Mélénas, dont la femme, la belle Hélène, est partie avec Paris le petit play-boyTroyen, lequel Agamemnon qui a sacrifié sa fille Iphigénie pour avoir des vents favorables, (carrément !), et qui s’est fait assassiner au retour de la guerre, par l’amant de sa femme Clytemnestre… et je résume, les amis, ils étaient assez radicaux et sanglants en ce temps là !) Bref, ces ruines impressionnantes : 2000 ans avant JC ! Du très très gros parpaing ! Au soir, encore une bonne taverna, les chaises dans la rue, les voitures au raz des fesses… Merci à MN et Hélène pour tous ces bons moments.
Seuls à nouveau, on revient dare-dare sur Athènes retrouver nos copains de Teata-Blue, sur un quai pirate gratuit (introuvable à Athènes où les marinas sont hors de prix et, de toutes façons saturées), dans une marina « olympique ». Là, rendez-vous avec Panagiotis, agent Dessalator, qui nous apprend, après test, que l’eau est valable pour le sanitaire, mais pas pour boire ! (sauf avec beaucoup d’ouzo !) ; pas de chance, et pas réparable… faudra ramener les membranes en France ! Donc, à partir de maintenant, chasse à l’eau potable, une corvée oubliée… ! Bref, y a pire !
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les coast-guards nous virent de notre quai gratuit, because les championnats du monde de 420 ! Ecoeurés, et dépités, on quitte Athènes sans avoir eu le temps de la visiter… on reviendra !
Et on commence notre itinéraire vers le Nord. Reprenez vos cartes : Athènes, puis SE vers le cap Sounion, salut respectueux au passage à Poseidon, dieu de la mer, le « nôtre », et à son temple ; virage à gauche vers le Nord, puis encore à gauche pour remonter entre l’Attique et Eubée, cap au NW.
Ah… ! Avant de quitter Athènes, je vous raconte la bataille navale de Salamine, devant Athènes pratiquement. (On en parlait encore, y a pas longtemps sur le ponton 41, à La Rochelle, avec Jean Benétaud…) En ce temps là, vers 480 avant JC, les Perses (l’Irak actuel) avait des vues sur la Grèce … Et Xerxes, leur roi, est arrivé devant Athènes avec une flotte tellement importante qu’il était sûr de gagner cette bataille contre les athéniens. Si sûr de sa victoire qu’il fit dresser son trône en argent, sur une colline, devant la mer, là où aurait lieu le « match », pour savourer la pâtée qu’il allait mettre aux grecs !
Mais Thémistocle, l’amiral grec, usa de ruse ! La flotte perse était parfaitement alignée, en ordre de bataille, impressionnante de puissance, entre l’île de Salamine et le continent. Thémistocle envoya quelques galères, apparemment mal équipées, mal armées, avec des équipages qui feignirent la panique et la fuite… et se sauvèrent en désordre ! Ce que voyant, les galères perses se ruèrent à la poursuite des fuyards, pour l’hallali… mais derrière le premier cap, toute la flotte grecque les attendait, prête au combat, avec courage et détermination et les mirent en pièce, sous l’œil ahuri et incrédule de Xerxes, qui rentra chez lui, honteux et confus !
Donc, Wadi Rum remonte entre Eubée (Evia) et le continent et mouille à Porto Rafti, tout près, (trop prés !) de Sylisa, le beau bateau américain de Jean-Claude et Geneviève, avec lesquels nous avons passé 2 jours bien sympas… à parler, bien sûr, beaucoup, pour finir par découvrir, entre autre point commun : Isis et toi, évidemment Yves P.!!
A propos, Yves, tes conseils nous sont toujours d’une grande utilité et tes appréciations indispensables… elles complètent l’Imray. Merci encore !
Passage non loin de la plaine de Marathon. Mais si, ça vous dit quelque chose ! Encore une tentative des Perses de conquérir Athènes, toujours en 480 avt JC. Les Perses, plus de 25000, les Grecs moins de 8000, et pourtant, encore une fois, grâce à leur habileté et leur courage, les Grecs rejettent l’ennemi à la mer, qui laisse plus de 6000 morts sur le terrain tandis que les Grecs dénombrent 192 tués. Grande et décisive victoire. Un brave soldat grec est chargé d’annoncer la victoire aux athéniens… il court… il court… crie la bonne nouvelle… et tombe mort d’épuisement ! Il avait parcouru 41 kms ! Marathon-Athènes. Vous avez saisi ?
Puis Kalkis, la ville-pont entre le continent et Eubée et le folklorique passage, en pleine nuit, de son fameux pont ouvrant… merci encore à Isis et Sylisa de leurs conseils avisés… de l’utilité, aussi, de savoir causer dans le poste, en anglais, un minimum !
Et, toujours dans le sillage d’Isis, Ay Yeoryios, et Orei… villages authentiques et très agréables.
Et Wadi Rum continue vers le Nord. En effet rendez-vous bientôt à Volos, pour embarquer ma 2° (et dernière !) petite sœur Michelle, et sa petite tribu (on sera quand même 7 à bord !! Chaud, chaud !) pour naviguer dans les Sporades du Nord.
On vous racontera ça le prochain coup !
A propos, il fait toujours beau et chaud, et le meltem, dans ce coin là, est à peu prés fréquentable… chuuut… pourvu que ça doure !!
Yassas, à bientôt.
JJ S
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